Les adieux à Biden

CJMS Media

Écrit par : Sylvain Poirier

«Merci Joe!» Le grand rassemblement s’est ouvert lundi sur un hommage émouvant au président sortant Joe Biden, un mois après sa décision choc de renoncer à se représenter.

Le dirigeant octogénaire, qui a consacré 50 années de sa vie à la politique, a livré sur scène une longue allocution dans laquelle il a défendu son bilan et promis d’être le «meilleur bénévole» de campagne possible pour sa vice-présidente. Un discours aux accents testamentaires qui a ému aux larmes de nombreux délégués.

L’autodérision de Doug Emhoff, l’époux de la candidate, ou encore l’éloge ému d’Ashley Biden à son père ont également marqué cette convention où la famille était omniprésente pour présenter leurs proches à grand renfort d’anecdotes et d’embrassades, sur scène comme dans les discours.

Tim Walz, colistier de Kamala Harris, a ainsi quasiment passé sa carrière de gouverneur sous silence lors de son grand oral mercredi pour ne parler que de son expérience de père de famille, de professeur et d’entraîneur de football américain.

Et les larmes de fierté versées par son fils Gus, en le voyant sur scène, ont d’autant plus ému les démocrates que l’adolescent, décrit par ses parents comme «différent», souffre de troubles de l’attention et d’anxiété.

Jeudi, ce fut au tour des filles de la nièce de Kamala Harris de monter sur scène et d’expliquer au public comment bien prononcer son prénom d’origine indienne: «D’abord, vous dites “Kama”, comme “comma” (virgule, en anglais)», a lancé la première. «Ensuite, vous dites “la”, comme dans “la, la, la”», a complété sa sœur. Et de s’exclamer en cœur: «Kamala!»

Dernière mise-à-jour de l'article : Vendredi 23 août 2024 à 11:00:35

Écrit par : Sylvain Poirier