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Écrit par : Sylvain Poirier
Le gouvernement provincial a pour but qu’on ne vende plus de voitures hybrides ou à essence d’ici 2035, mais selon la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), quelques failles pourraient faire rater cet objectif.
La FCCQ constate que l’annonce d’augmenter le nombre de bornes électriques, surtout dans les régions éloignées, et la fin des subventions à l’achat de véhicules électriques constituent deux choses très contradictoires, énoncées par l’État.
«Pour nous, il y a un manque de cohérence», explique Mathieu Lavigne, directeur aux affaires publiques et économiques à la FCCQ, en entrevue à LCN.
Celui-ci précise qu’il appuie entièrement l’objectif de 2035.
«On partage l’objectif de décarboner les transports au Québec, je pense que c’est important qu’on fasse ce virage-là», indique-t-il.
En ce qui concerne la fin des subventions, le gouvernement s’était défendu en disant que l’argent serait mieux investi pour lutter contre les changements climatiques et qu’il ne pouvait pas offrir une aide aux acheteurs éternellement.
Pour M. Lavigne, il faudrait conserver cette subvention si Québec veut accomplir sa mission, à savoir que ne soient vendues que des voitures électriques.
«En ce moment, c’est environ un véhicule sur six qui est vendu», mentionne-t-il, précisant que si la tendance se maintient, l’objectif ne sera jamais atteint dans les délais établis.
Les citoyens qui habitent dans les régions éloignées, à la tête de familles nombreuses ou qui ont de plus faibles revenus, auraient moins tendance à se tourner vers cette option écologique, d’après le directeur.
Selon un sondage, 72% des personnes qui ne veulent pas d’une voiture électrique expliquent que leur décision repose sur le manque de bornes dans la province.
Si l’État mise sur une stratégie pour établir ces zones de rechargement, M. Lavigne précise qu’il faudra s’assurer de tenir compte des réalités régionales.
Le gouvernement compte beaucoup sur les chaînes d’approvisionnement pour produire des véhicules électriques, mais ce qui est aussi une source d’inquiétude pour la FCCQ.
Toutefois, il a indiqué qu’en 2030, il fera un bilan de mi-parcours pour vérifier si l’objectif de 2035 est toujours réaliste, ce qui est apprécié par la fédération.
«Il faut le souligner, c’est une bonne nouvelle», déclare M. Lavigne.
Dernière mise-à-jour de l'article : Dimanche 25 août 2024 à 10:08:33
Écrit par : Sylvain Poirier
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